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Selon les statistiques, ce sont les gens qui ont des revenus élevés qui ont le plus de la chance d’obtenir des taux de crédit nettement inférieurs aux autres emprunteurs. On peut donc observer que les écarts se creusent.
Taux prêt immobilier actuel
En 2015, il est possible d’obtenir des crédits immobiliers avec des taux les plus bas jamais observés. Aujourd’hui, les particuliers ont donc la possibilité d’emprunter en moyenne à :
– 2,12 % sur 15 ans
– 2,37 % sur 20 ans
– 2,7 % sur 25 ans
Selon certains rapports fait par les banques françaises, les taux des crédits immobiliers on baissé de 0,5% en moyenne par rapport au dernier trimestre 2014. Mais, il faut préciser, que tout le monde ne peut pas profiter de la même façon de ce changement positif. «Les profils haut de gamme bénéficient dans l’ensemble des établissements de baisses de barèmes marquées et de fortes décotes», explique Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.
Les banques préfèrent les particuliers ayant des revenus élevés
«Les emprunteurs avec d’excellents profils, dits «premium» ou «VIP», c’est-à-dire des couples de cadres ou professions libérales, secundo-accédants, avec 20 à 30 % d’apport obtiennent des prêts sur 20 ans à 1,79 %», constate Sandrine Allonier, responsable des relations banques chez Vousfinancer.
Pourquoi observe-t-on cette situation ? «On constate une vrai reprise de demande de prêts et il y aussi beaucoup de demandes de rachats. Les banques sont donc très sélectives et de plus en plus attentives à la rentabilité des prêts qu’elles accordent», poursuit-elle. Les clients aisés, souvent grands consommateurs de produits bancaires, transfèreront en plus, tout ou partie de leur épargne. Des ressources dont les banques ont besoin dans leur bilans pour continuer à prêter.
Les établissements se livrent donc une forte concurrence pour «capter» des profils haut-de-gamme. «Même si les taux sont historiquement bas et les prix immobilier orientés à la baisse, ce sont finalement les beaux profils qui en profitent le plus car compte tenu du contexte économique, les primo-accédants restent attentistes et diffèrent -à tort- leurs projets d’achats», conclut Jérôme Robin, président de Vousfinancer.